nov. 062014

si je savais

Si je savais d’où la tristesse ou l’anxiété vient, si je savais … Mais je ne sais pas, et je suis tenté de la nier. Et pourtant elle est là, parfois. Peut-être cela est un écho d’un passé ancien que la mémoire effacé ou cache; il est peut-être un murmure du présent, si vaste, si multiforme, si interconnecté; peut-être une intuition de l’avenir qui sans y être encore, il marche déjà. Je poursuivrais une raison avec la raison puissante, mais ça sera inutile. Parceque dans l’interieur le temps n’existe pas, la frontière entre réel et imaginaire disparaît. Puis, humblement, il ne reste que se réposer, en attendant, regardant par la fenêtre l’automne, et regarder sans voir l’invisible, pour sentir et laisser que ce qui est, soit.

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