miedo

avril 222014

orage

Balayé par le vent de l’extérieur, à l’intérieur les eaux sont vigoureusement agités, reigne le bruit  et la confusion. Aucun nord ou sud ou est ou ouest. Peut-être près -ou peut-être loin, peut- le fin de la peur, l’insécurité et le manque de contrôle. Après l’orage, les murs, qui se croient immuables et tout-puissants, effondrés… et le rivage de sable, remué, propre et lumineux. Et à l’intérieur, qui sait, peut-être une nouvelle force et une nouvelle liberté aura été conquise.

mars 172014

traversée

J’ai peur de ma peur, ma colère, ma douleur. J’ai appris à les ignorer, à les enchaîner dans la plus sombre des obscurités, et après des couches et des couches et des couches, j’ai mis un papier de couleur, et du ruban. Et maintenant, quand parfois la chaîne casse (vous savez), si  papier ternisse ou le ruban tombe, tout mon être vibre avec la peur, la colère ou la douleur … et je permet, en signe de reddition sereine, que ces émotions qui sont à moi (oui, ceulles-ci aussi) traversent mon être, cet être qui aspire à être complet.