vida

sept. 282014

(Català) amor i píndoles

« Les mammifères aiment, et le prix de l’amour est la douleur de la perte. Qualifier ceci comme maladie et donner une pilule réduit la dignité de l’amour et la remplace par un rituel superficielle médical » Allen Frances, un psychiatre, directeur du DSM IV

La psychiatrisation de notre société répond à la infantilisation de ses citoyens. Dans de trop nombreux cas, la pilule les mène à éviter la responsabilité de leurs vies, avec de l’ amour et de la douleur, et ceci donne des avantages économiques pour quelques-uns et hypothéque notre société.

mai 092014

société et communauté

Déshumaniser nous mêmes est de perdre notre essence en tant qu’espèce, nous déraciner de la terre où nous sommes nés et où nous grandisons. Oublier qui nous sommes, ne plus écouter notre souffle, nos battements de coeur, ne plus écouter nonplus la respiration et le cœur de tout ce qui nous entoure. Et comme ça, bêtement, devenir des automates dans un monde -réel dans son irréalité- qui nous aliène.

avril 062014

contempler

c       o        n         t        e      m          p        l         e         r

inspirer la beauté… expirer la douleur… admirer le miracle de toute et de chaque existence.

(à Cristina, Maria, Susanna, Manuel et les autres … avec gratitude)

mars 172014

traversée

J’ai peur de ma peur, ma colère, ma douleur. J’ai appris à les ignorer, à les enchaîner dans la plus sombre des obscurités, et après des couches et des couches et des couches, j’ai mis un papier de couleur, et du ruban. Et maintenant, quand parfois la chaîne casse (vous savez), si  papier ternisse ou le ruban tombe, tout mon être vibre avec la peur, la colère ou la douleur … et je permet, en signe de reddition sereine, que ces émotions qui sont à moi (oui, ceulles-ci aussi) traversent mon être, cet être qui aspire à être complet.

févr. 032014

matrix

Ce qui est étrange, est de vivre. La confusion, les problèmes, les peurs, les charges, la vie quotidienne confortable et paisible … et un jour, un moment de clarté (ou de folie, indiscernables) se produit: tout ce qui est connu, toutes les relations, toutes ces difficultés, tout, absoluement tout semble différent. Ce qui est réel, semble une histoire, ce qui est nouveau -vu de l’extérieur, hors du temps et de l’espace, semble réel. Et une autre vie, une vie composée de nombreuses vies, du bon et du mauvais, tout ensemble dans une danse, une dance précipitéement, incompréhensiblement, simplement harmonieuse. Et puis, continuer à pagayer dans cette vie étrange, celle-ci, celle-là.