Déshumaniser nous mêmes est de perdre notre essence en tant qu’espèce, nous déraciner de la terre où nous sommes nés et où nous grandisons. Oublier qui nous sommes, ne plus écouter notre souffle, nos battements de coeur, ne plus écouter nonplus la respiration et le cœur de tout ce qui nous entoure. Et comme ça, bêtement, devenir des automates dans un monde -réel dans son irréalité- qui nous aliène.
cambio
orage
Balayé par le vent de l’extérieur, à l’intérieur les eaux sont vigoureusement agités, reigne le bruit et la confusion. Aucun nord ou sud ou est ou ouest. Peut-être près -ou peut-être loin, peut- le fin de la peur, l’insécurité et le manque de contrôle. Après l’orage, les murs, qui se croient immuables et tout-puissants, effondrés… et le rivage de sable, remué, propre et lumineux. Et à l’intérieur, qui sait, peut-être une nouvelle force et une nouvelle liberté aura été conquise.