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août 282015

le retour au quotidien

Défais tes valises, celles-ci que tu as remplies des attentes et des légers désirs. Défais les valises, qui apportent maintenant les vêtements un peu plus usés et un peu plus sales arès avoir marché par de nouveaux lieux, avec des gens nouvelles. Un fond respire la gratitude de ce que tu as vécu dans le temps que tu as été outre ta quotidienneté. Tout cela, oui : manger et dormir beaucoup et aux moments inopportuns, se lancer à la mer ou marcher sur des sentiers ou de nouvelles rues, faire les choses que tu ne fais pas normalement et que te vont si bien, même ces excès que précisément parce que tu ne les fais pas tous les jours, ils te font sentir bien, comme si tu conquerras une petite liberté. Défais tes valises, replace tes choses et remplis ta quotidienneté avec cela je relâche simple, avec ce pas insouciant. Il revient à ton foyer, fais-le le tien à nouveau, redecóralo avec les moments de respiration.

Défais tes valises, replace tes choses et remplis ta quotidienneté avec cette relâche simple, avec ce pas insouciant. Retourne à ton foyer, fais-le le tien à nouveau, redecóre ta maison avec les moments de respiration profonde, de rires avec un verre de vin sur la terrasse, de l’affection des rencontres et d’anecdotes qui dans la distance deviennent sympathiques. Tu verras qu’en plaçant tes vacances aux miettes dans des coins de ta maison, de ton espace protégé, le retour te fait sentir heureux, hereuse. Et si non, peut-être c’est un moment pour penser faire des travaux de réparation occasionnelle ou même un changement de quartier.

févr. 042015

La plaie et le garrot

Quand l’âme fait mal, quand ça fait mal de vivre, nous activons nos mécanismes d’auto-protection qui nous permettent de « survivre à la douleur. » Le processus thérapeutique est un fragile équilibre entre la recherche de retour à la plaie et le soutien de la douleur. Par conséquent, le processus profond pour guérir ne se fait pas fait en un jour. Alors, pour acceder à la plaie il faut du tact. Sauter toutes les barrières de protection peut nous submerger à nouveau dans le traume. Cependant, regardez la plaie et de rester dans la barrière sert seulement comme un patch, mais ne nous aide pas à comprendre en profondeur et à nous aimer complètement, aussi avec notre douleur. Nos mécanismes de la personnalité sont comme un garrot pour une plaie: quand la plaie est ouverte il faut serrer fort, ça peut sauver une vie. Mais pour guérir la plaie, il faut desserrer le garrot, regardez la plaie,la netoyer (même si ça brûle) et appliquer le traitement nécessaire, pour aider le sang circuler à nouveau, le flux de la vie.

janv. 092015

2015

Nous commençons une nouvelle année. Un moment, comme tout autre, pour faire le point. Depuis cet espace minimal dans le cyberespace sans limites, puisque cet espace thérapeutique et la croissance, le désir, je souhaite -et je vous souhaite, vous qui lisez ces lignes- de coincider cette année, d’une façon ou d’une autre. Et que ce soit cette coïncidence, pour vous et pour moi aussi -même pour les autres- une expérience qui nous fait sentir plus vivants et complets, fiers d’être qui nous sommes: chaque jour un peu plus nous-mêmes.

nov. 062014

si je savais

Si je savais d’où la tristesse ou l’anxiété vient, si je savais … Mais je ne sais pas, et je suis tenté de la nier. Et pourtant elle est là, parfois. Peut-être cela est un écho d’un passé ancien que la mémoire effacé ou cache; il est peut-être un murmure du présent, si vaste, si multiforme, si interconnecté; peut-être une intuition de l’avenir qui sans y être encore, il marche déjà. Je poursuivrais une raison avec la raison puissante, mais ça sera inutile. Parceque dans l’interieur le temps n’existe pas, la frontière entre réel et imaginaire disparaît. Puis, humblement, il ne reste que se réposer, en attendant, regardant par la fenêtre l’automne, et regarder sans voir l’invisible, pour sentir et laisser que ce qui est, soit.

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